Balluriau, Paul (1860-1917), ‘Le Sphinx’ 1895, two color lithography on news paper, 34 x 23 cm on 40 x 27,5 cm. In: Gil Blas: Illustré Hebdomadaire. Paris 5, no.24 (16 June 1895), p.5.
While Mazade desribes the sphinx in the poem as a seductive, nocturnal creature with angelic features but a demonic character, illustrator Balluriau gives her dangerous talons of a bird, in stead of the charateristic feline claws. As a femme fatale she is fused with her close sister in crime: the Siren.
Illustration of the poem ‘Le Shinx’ by Fernand Mazade (1861-1939):
Le Sphinx
Un être énigmatique, démon peut-être,
S’inclinant sur mon lit, me baise en pleins cheveux.
L’ombre est suave. Avec sa garde d’astres blues,
La lune souveraine entre par la fenêtre.
Faut-il être accueillant? Dois-je me dérober?
Si l’être qui me cherche a les grâces d’un ange,
Cette crainte en moi germe et ce soupçon étrange,
Que la route est mortelle et que je vais tomber.
Mais je dis dans mon couer : ‘Je suis à toi, mystère,
Démon, ange peut-être, incliné sur les draps.
Que l’enfer reflète en ton œil volontaire,
Que l’éternel jardin s’ouvre au gré de ton bras,
Je suis tien, Sphinx secret comme le flanc d’une urne!
Car, si j’ignore encore où tu me conduiras,
Je te sais adorable à la clarté nocturne.’